Histoire

  • 2011

    En 2011 fut prise la décision sur l’unification du calendrier. Au nom du Père, Fils et saint Esprit le saint Synode de l’EAÕK ; prenant compte la volonté d’unir le calendrier de l’église exprimé par les saints pères de l’église à Nicée durant le premier concile ; prenant compte la bénédiction et soutien de Sa Sainteté […]

  • 2009

    En novembre 2007, le Comité Central de la KEK, réuni à Vienne, décidait d’accueillir  comme membre l’Eglise Orthodoxe d’Estonie. Son Assemblée Générale confirma cette décision lors de sa session du 15-21 juillet 2009 à Lyon. Pour le première fois de son histoire, notre Eglise entrait de plein-pied et avec toute sa spécifié dans une institution […]

  • 2009

    En janvier 2009, l’Eglise Orthodoxe d’Estonie se dotait d’une structure synodale avec les ordinations de l’évêque de Tartu Elias et de l’évêque de Pärnu-Saaremaa Alexandre.

  • 2008

    Octobre 2008 – une concélébration, réunissant au Phanar (siège du Patriarcat Oecuménique de Constantinople), tous les Primats de l’Eglise Orthodoxe universelle, offrit l’occasion d’une authentique réconciliation entre le Patriarche de Moscou Alexis et le Métropolite d’Estonie Stephanos, actualisant ainsi sans contestation aucune ces paroles de saint Nicolas Cabasilas : « L’Eglise est visible dans ses sacrements ». […]

  • 1999

    Le 9 mars 1999, le Congrès de l’Eglise Orthodoxe d’Estonie élit pour Primat  l’évêque de Nazianze Stephanos, qui se trouvait être l’auxiliaire du métropolite du Patriarcat Oecuménique en France, ceci en raison du manque d’un candidat valable sur place. Il fut intronisé à Tallinn le 21 mars de la même année.

  • 1996

    Le 4 janvier 1996, le Patriarche Oecuménique envoya une lettre pastorale à « toutes les communautés orthodoxes d’Estonie », dans laquelle il manifestait son désir de réactiver le Tomos d’Autonomie de 1923. Cette lettre exprimait aussi ses espérances de voir tous les Orthodoxes d’Estonie réunis dans une seule et même Eglise, au sein de laquelle s’organiserait un […]

  • 1992-1994

    Le 20 mai 1993, le parlement de la République d’Estonie adopta la loi sur les églises et les paroisses, dont l’article 25 les obligeait de faire enregistrer une nouvelle fois leurs statuts enregistrés jadis en Estonie. L’Eglise Orthodoxe d’Estonie s’y conforma le 11 août 1993. Le 14 septembre 1993,  la cour municipale de Tallinn reconnaissait […]

  • 1990-1991

    Juste un peu avant le rétablissement de l’indépendance, en 1990, des 158 paroisses orthodoxes d’avant-guerre, il n’en restait plus que 83. Cependant, avec la perestroïka de Gorbatchev, s’instaure progressivement une certaine libéralisation : la catéchèse, l’action caritative et celle auprès de la jeunesse sont de nouveau possibles. Bien des gens se convertissent à la foi […]

  • 1978

    Malgré tous les efforts, l’Eglise de Russie n’est pas parvenue à briser ce qui subsistait de l’Eglise Orthodoxe d’Estonie et en 1978 le Patriarche Alexis II de bienheureuse mémoire – alors en charge du Diocèse d’Estonie – s’adressa directement au Patriarcat Oecuménique de Constantinople pour que soit supprimé le Tomos d’Autonomie de 1923 « au nom […]

  • 1945

    La dissolution de l’ēglise Orthodoxe d’Éstonie eut lieu de façon effective le 9 mars 1945.  

  • 1944-1990

    Le Métropolite Alexandre s’installa à Stockholm. En 1948 il mit en place un nouveau Conseil d’Administration (le Synode d’alors), composé de 8 membres (5 prêtres et 3 laïcs). Ce Synode veillait sur les besoins du clergé, publiait des livres liturgiques et maintenait le contact avec les communautés en exil. Dans une de ses lettres, datée […]

  • 1944

    Le 10 décembre 1944, le Saint Synode du Patriarcat de Moscou promulga l’oukase de mettre fin au fonctionnement de l’Eglise Orthodoxe d’Estonie et de créer à la place une administration nouvelle en qualité de Diocèse de Tallinn et de l’Estonie. A l’automne de 1944, environ 100.000 Estoniens partirent en exil. Parmi eux le Métropolite Alexandre […]

  • 1941-1944

    Les autorités allemandes, en réoccupant  l’Estonie (1941-1944) restèrent  neutres : d’une part notre Eglise retrouva son statut d’autonomie (28 octobre 1942) sous la condition expresse de rompre tout contact avec le Patriarcat Oecuménique ; d’autre part, le 20 août 1942, l’ occupation allemande reconnaissait aussi l’existence en terre d’Estonie du Métropolite Serge  comme Exarque de […]

  • 1940-1941

    Lors de la première occupation russe (1940-1941), les trois Pays Baltes furent incorporés à l’Union Soviétique. Le Métropolite Alexandre fut contraint de rejoindre le Patriarcat de Moscou et de se « repentir d’être sorti du giron de la Mère-Eglise » (30 mars 1941).  L’autonomie fut annulée et le Diocèse d’Estonie fut placé sous la juridiction de l’Exarchat […]

  • 1920-1940

    Durant une vingtaine d’années (de 1920 à 1940), l’Eglise Orthodoxe d’Estonie fit des progrès rapides. En 1939, elle était composée de deux diocèses avec 9 doyennés, 158 paroisses  (dont 129 d’origine estonienne et 29 d’origine russe), 156 prêtres, 4 monastères (le monastère masculin de Petseri, le monastère féminin de Pühtitsa, le monastère annexe de Pühtitsa […]

  • 1935

    En 1934 la République d’Estonie adopte une nouvelle loi concernant les églises et les organisations religieuses. L’EAÕK rend conformes ses statuts à la législation nouvelle. Le gouvernement de l’Estonie l’enregistre le 22 mai 1935.

  • 1926

    Le 31 juillet 1926, l’EAÕK enregistre ses statuts auprès du Ministère de l’Intérieur de la République d’Estonie.

  • 1923

    La situation ecclésiastique en Russie devenant de plus en plus instable, aucun contact ne pouvait plus s’établir avec le Patriarche Tihon. C’est alors que les Estoniens eurent recours au Patriarcat Oecuménique de Constantinople le 17 avril 1923. Le Tomos d’Autonomie fut promulgué par le Patriarche Oecuménique de Constantinople Meletios IV et les membres de son […]

  • 1920

    Le 2 février 1920, la Russie soviétique est contrainte de négocier avec l’Estonie le traité de paix de Tartu par lequel elle reconnait « sans conditions l’autonomie et l’indépendance de la République d’Estonie et renonce volontairement et pour toujours à tous les droits de souveraineté que la Russie avait sur le peuple et le territoire d’Estonie… »

  • 1919 mars

    Le 21 mars 1919, le prof. Aleksander Kaelas et le prêtre Alexander Paulus furent élus à l’unanimité, le premier archevêque, le second évêque suffragant par l’Assemblée générale de l’Eglise Orthodoxe d’Estonie (en estonien « EAÕK »), respectant ainsi le désir de Platon, exprimé dans sa lettre du 1er décembre 1918 au Conseil du Diocèse : »Si jamais je […]

  • 1919 janvier

    Platon fut arrêté à Tartu le 2 janvier 1919, où il fut  jeté en prison avec les deux prêtres locaux, Michel Bleive et Nicolas Bezhanitski. A Tartu les bolchéviques prirent par deux fois le pouvoir : de la révolution de 1917 au 24 février 1918 et du 21 décembre 1918 au 14 janvier 1919. C’est […]

  • 1917

    Le régime tsariste s’effondra en quelques jours au mois de février 1917. En cette même année le clergé orthodoxe et les représentants laïcs des paroisses se réunirent en congrès et se prononcèrent pour leur autonomie ecclésiastique. Une des taches prioritaires fut de fonder un évêché diocésain et de trouver un candidat à l’épiscopat pour le […]

  • 1907

    En 1907 le séminaire orthodoxe de Riga publia un journal théologique et pastoral en estonien intitulé « Usk ja Elu » (Foi  et Vie).

  • 1905

    En 1905 furent promulguées les nouvelles lois de tolérance religieuse, mais elles n’eurent aucune incidence particulière sur le comportement des Orthodoxes, qui demeurèrent fidèles à leur foi. Durant la révolution de 1905,  le clergé orthodoxe protégea tant bien que mal le peuple contre les détachements punitifs et les cours martiales,  avec l’assentiment de l’évêque de […]

  • 1851-1900

    Vers 1860, certains commençaient à rêver d’imposer le russe et l’orthodoxie à tous les sujets du tsar ou tout au moins de russifier l’administration et les structures éducatives des provinces qui fonctionnaient dans d’autres langues. Selon le général Mikhaïl Zinoviev, gouverneur de Livlande (1838-1895), « les Estoniens et les Lettons nous sont nécessaires, mais seulement dans la […]

  • 1838

    L’année 1838 est un tournant pour l’Orthodoxie en Estonie.  Ce fut une année particulièrement difficile pour les agriculteurs estoniens car il n’avait pas eu de pluie durant trois années consécutives. Dans leur désespoir les paysans estoniens se rendirent à Riga pour rencontrer le gouverneur. Ils ne purent le voir mais ils entrèrent en contact avec […]

  • 1721

    L’Estonie passa sous la domination russe par la paix de Nystad en 1721, laquelle mettait fin à la seconde (ou grande) guerre du Nord. Désormais l’Estonie fera partie, pour environ deux cents ans, de l’ensemble russe.

  • 1500 – 1600

    Ā partir du XVIe siēcle, grâce au pouvoir suédois – très engagé dans la défense de la foi réformée – que l’Eglise luthérienne put s’institutionnaliser solidement. Avec la Réforme l’univers quotidien se modifia : plus de  couvents ni de moines mais des pasteurs mariés et beaucoup de prédicateurs itinérants, l’Eglise luthérienne devenant la principale institution […]

  • 1400-1800

    Il est intéressant de rappeler ici certains points d’histoire qui touchent directement les Orthodoxes des Pays Baltes. En 1448, lorsque le Patriarcat Oecuménique de Constantinople édita le Tomos d’Autocéphalie de l’Eglise Orthodoxe de Russie, les territoires de ce que sont  les Pays Baltes contemporains ne furent pas inscrits à l’intérieur des frontières de sa juridiction […]

  • 1472

    En 1472, le prêtre Isidore de Yuryev et 72 chrétiens orthodoxes furent noyés dans les trous de glace de la rivière Emajõgi pour avoir refusé d’adopter le catholicisme romain. Leur mémoire est toujours célébré le 8 janvier.

  • 1200-1230

    C’est aux XIIe et XIIIe siècles, entre 1200 et 1230, que les régions correspondant à l’actuelle Estonie furent progressivement conquises par des croisés allemands et danois et par conséquent se placèrent sous la juridiction ecclésiastique de l’Eglise catholique romaine. Autrement dit, l’Estonie bascula pour toujours du côté de la frontière qui sépare l’Europe de Rome […]

  • 1154

    Tallinn figure déjà dans le Livre de Roger, un atlas du monde compilé en Sicile par Al Idrissi, un géographe, en 1154.  

  • 1030

    Vers 1030 – Iaroslav le Sage, prince de Kiev fonda une ville-forteresse que l’on identifie de nos jours à Tartu où il établit aussi une église dédiée à Saint Georges .   Cela fut le cas aussi pour Kiev et lévénement de Kiev est encore commémoré de nos jours le 9 décembre (selon le calendrier julien) par […]

  • -2000

    Vers 2000 av. J-C. l’élément finno-ougrien finit par l’emporter dans les régions correspondant à l’actuelle Estonie.   Depuis lors, rien n’indique que ces populations aient été massivement remplacées par d’autres, les Estoniens d’aujourd’hui étant, en majorité, les descendants directs. D’après Jean-Pierre Minaudier, dans son Histoire de l’Estonie et de la nation estonienne, « il est donc […]

  • -3200

    3200 av. J-C. de nouvelles populations, sans doute indo-européennes,firent leur apparition sur le térritoire actuel de l’Estonie.

  • -9000

    Les premières traces d’occupation  humaine en terre d’Estonie remontent à environ 9000 ans av. J-C. C’était un ensemble de minuscules communautés semi-nomades établies sur les berges des lacs et des rivières, un peu plus tard au bord de la mer. Malgré la fragilité des déductions, on pense que ces peuplades venaient d’une part – d’après […]